Dites-moi où, n'en quel pays,
Est Flora la belle Romaine,
Archipiades, ne Thaïs,
Qui fut sa cousine germaine,
Echo, parlant quant bruit on mène
Dessus rivière ou sur étang,
Qui beauté eut trop plus qu'humaine?
Mais où sont les neiges d'antan?
Où est la très sage Héloïs,
Pour qui fut châtré et puis moine
Pierre Esbaillart à Saint-Denis?
Pour son amour eut cette essoine.
Semblablement, où est la roine
Qui commanda que Buridan
Fût jeté en un sac en Seine?
Mais où sont les neiges d'antan?
La roine Blanche comme un lis
Qui chantait à voix de sirène,
Berthe au grand pied, Bietrix, Aliz,
Haramburgis qui tint le Maine,
Et Jeanne, la bonne Lorraine
Qu'Anglais brûlèrent à Rouen;
Où sont-ils, où, Vierge souvraine?
Mais où sont les neiges d'antan?
Prince, n'enquerrez de semaine
Où elles sont, ni de cet an,
Que ce refrain ne vous remaine:
Mais où sont les neiges d'antan?
Although my French is very weak, I find the original sublime, and the translations - well - less so.
A noteworthy translation by Dante Gabriel Rosetti, one of the leaders of the English pre-Raphaelite movement, may be found at this link. It is named 'The Ballad of the Dead Ladies', which sounds harsh to the modern ear, when compared with the original French 'Ballad of the Ladies of Times Past'.
In Heller's wonderful Catch 22, Yossarian's question "Where are the Snowdens of yesteryear" is of course an allusion to 'ce refrain'. A number of further translations may be found here.
Location: Over Avignon (at least in my mind)
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